Nous avons acheté et labellisé en Refuge LPO un terrain de 4500m² en 1997, presque uniquement pour la grande variété d’oiseaux qui chantaient dans les buissons abandonnés depuis des lustres.
Nous avons installé 3 bassins, plusieurs nichoirs, laissé les coupes de bois empilées dehors, construit un abri à hérisson et d’autres pour les oiseaux dont plusieurs pour les huppes et les chouettes.
Les premières années furent un enchantement de par la variété d’oiseaux aux plateformes de nourrissage l’hiver, si bien qu’il avait fallu fabriquer deux grands plateaux en grillage fin, l’un au nord, l’autre au sud. Vers 2000, j’avais repéré et noté plusieurs dizaines d’espèces, les habituels commensaux : Chardonnerets élégants, mésanges, fauvettes, pinsons, Verdiers d'Europe, Rougegorge familier ou Accenteur mouchet, mais aussi les Grosbecs casse-noyaux, Grives musiciennes, draines et autres visiteurs occasionnels.
Peu à peu, le nombre de nos visiteurs a diminué et, à ce jour, il ne reste que quelques Chardonnerets élégants, quelques Mésanges à tête noire.
Ont disparu aussi les chauves souris qui se désaltéraient dans le bassin, les hirondelles, les Lapins de garenne qui m’émerveillaient par leurs gambades, la Couleuvre de Montpellier qui pondait dans le compost et…tant d’autres !
Qui sont les responsables ? Nous tous : une vigne à côté où se déversent des « tonnes » de pesticides, les chats des voisins qui lorgnent même les grenouilles, les trop grandes vitres vrai piège à oiseaux,...

