Retour de la colonie de Pipistrelles pygmées

En ce mois de juin 2016, nous avons finalement des nouvelles de la personne résidant à Marseillan que nous avons accompagnée depuis le printemps 2015, pour un problème de cohabitation avec des Pipistrelles pygmées. Elle entend de nouveau les chauves-souris, visiblement au même endroit que l’été dernier…

Nous sommes allés aussitôt constater leur retour et évaluer la situation, non sans crainte. Elles ont bel et bien recolonisé le site, notamment leur ancien gîte, à savoir les murs et sous pente de toit de la maison d'habitation. Mais elles ont aussi visité l'abri construit pour les accueillir grâce au soutien de la Fondation Nature & Découvertes.

Au mois de juin, nous avons procédé au comptage de la colonie et avons dénombré cette année une petite centaine d’individus contre environ 200 adultes l’année dernière à la même époque. Tout le monde n'est donc pas là. Effet de la nouveauté, de la difficulté à pénétrer dans leur gîte habituel ou autres facteurs indépendants de l’opération (climat, maladie, météo, variation annuelle, etc.) ? Nous ne pouvons pour l’instant le savoir, c’est le suivi de la colonie sur le long terme qui nous permettra d’en apprendre d’avantage.

Malgré les travaux conséquents entrepris en l’absence des chauves-souris en hiver 2016 nous avons trouvé deux trous par lesquels les chauves-souris ont pu passer et qui leur ont permis de revenir dans une partie de la maison d’habitation. Heureusement il n’y a à priori pas d'autres issues.

D’après Laurent Arthur, spécialiste au Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges, c’est assez courant qu’un aménagement pour Chiroptères ne fonctionne pas du premier coup, qu’il s’agisse d’abris bois type nichoir ou d’une infrastructure plus conséquente. Le gîte de substitution étant malgré tout utilisé (il y a du guano sur les façades et nous avons pu en voir sortir la moitié de l'effectif compté), nous sommes donc sur la bonne voie.

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