Des déchets, encore et toujours…

Cet article n'est pas le premier que vous lisez à ce sujet, néanmoins l'unité de soins du centre de sauvegarde réceptionne régulièrement des animaux victimes de déchets humains. Les déchets de pêche sont particulièrement dévastateurs sur les oiseaux marins et les échassiers qui en font les frais, notamment les Goélands et les Hérons.
Dernièrement, quatre Goélands leucophées et une Mouette rieuse sont arrivés au centre de soins suite à des blessures causées par ces déchets.
Un premier, surnommé Le Jocker, est arrivé avec les commissures du bec déchirées par un fil de pêche. 3 points de suture de chaque côté du bec ont été nécessaires : il a finalement pu être relâché.
Deux autres sont toujours en soin ; l’un pour une luxation à l’aile causée par un filet de pêche dans lequel il s’était empêtré, l’autre pour avoir avalé des fils de pêche, heureusement sans hameçon. Ils devraient, si tout va bien, pouvoir repartir prochainement.
Le dernier est arrivé après avoir avalé un hameçon : une opération par notre vétérinaire a été nécessaire, l’hameçon ayant perforé l’abdomen. Les blessures étaient malheureusement telles que l’oiseau n’a pas survécu.
La Mouette rieuse n'a malheureusement pu être sauvée : ses deux pattes avaient déjà été amputées par des fils de pêche.
Les oiseaux ne sont pas les seules victimes de l’activité humaine. Beaucoup de hérissons nous arrivent également amochés par des déchets. L’un d’entre eux a été pris dans un filet qui lui avait causé une gangrène sèche à la patte : il a dû être amputé des doigts mais a finalement pu être relâché.
Nous n'avons malheureusement pas que de belles histoires à vous conter. C'est pourquoi il est plus que jamais nécessaire de faire attention à son impact sur la biodiversité en étant attentif à ses déchets, le plus petit d’entre eux pouvant parfois occasionner des dégâts très importants. 
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