Une rencontre estivale pour le Groupe Jeunes LPO

La troisième rencontre du Groupe Jeunes Naturalistes de la LPO Hérault de 2018 s'est faite sous forme d'un apéritif convivial au cours duquel plusieurs activités étaient programmées au sein du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de la LPO Hérault.
L’apéritif s’est en effet déroulé en plusieurs temps. Un temps convivial autour d’un verre et d’un petit buffet, afin que les 14 jeunes présents prennent le temps de se retrouver (ou se rencontrer, pour les 2 nouveaux!).  S'ensuivit une visite guidée du jardin pédagogique par Mathias - stagiaire en BTS GPN/BPJEPS Activités de randonnées - au sein de l'association. Nous avons pu observer les différents milieux et aménagements favorisant la biodiversité. Étaient au rendez-vous lors de cette découverte, une Argiope frelon, des chenilles de Machaon, des Flambés, un Lapin de garenne... en plus des nombreux passereaux.
Machaon - LPO Hérault
Argiope frelon - LPO Hérault
Visite du jardin pédagogique - LPO Hérault
Le deuxième temps fut consacré à un débat : « Lutter contre une espèce exotique envahissante, est-ce lutter contre l’évolution ? » Après plusieurs échanges sur la notion d'espèce exotique envahissante et les problèmes engendrés par celles-ci (écologiques, économiques, sanitaires...), nous étions d’accord pour dire que l’éradication est bien souvent impossible, la seule possibilité n'étant que de ralentir leur expansion. De plus, s'il n'est pas possible d’aller contre l’évolution due à l'activité humaine, nous pouvons l’aiguiller au fur et à mesure de nos actes. Nous nous sommes également interrogés si la plus grande espèce invasive n'était pas l’Homme.
Ragondin, une espèce exotique envahissante.
En dernière partie, Céline, soigneuse salariée à l'unité de soins nous a expliqué le rôle des « taquets », qui sont des enclos ou des volières implantés dans un milieu afin que les animaux issus du centre de soins qui y séjournent se familiarisent avec leur nouvel environnement avant d’être relâchés. Après un certain temps d'adaptation, la porte du "taquet" est ouverte, libre à l’animal d’en sortir quand il le souhaite. De la nourriture y est disposée quelques temps après l’ouverture afin que l’adaptation de l’animal au milieu naturel se passe progressivement. Au centre de sauvegarde de la LPO Hérault, il existe des taquets pour écureuils, Chouettes hulottes, Petits-ducs scops, Chevêches d’Athéna, divers passereaux, rapaces diurnes, columbidés et corvidés.
Nous avons alors terminé cette rencontre avec l’ouverture d’un des taquets, duquel un Petit-duc scops ne s’est pas fait prier pour s’envoler sitôt la porte ouverte. Souhaitons-lui bonne chance pour l’avenir.
Rendez-vous à la rentrée pour la prochaine rencontre du Groupe Jeunes Naturalistes de la LPO Hérault, où nous remettrons les chaussures de terrain pour une sortie de prospection nocturne.
Xavier Tarrat - SCV pôle EEDD
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