Compte Rendu de la sortie du 11 octobre 2015

Balade urbaine

Nous étions neuf ce 11 octobre pour une balade urbaine non loin de la mairie, le long du Lez et jusqu’au parc de la Lironde, en passant par le Parc Charpack*, et avec un très beau soleil.

Depuis le pont Zucarelli, un groupe d’une quinzaine de Mouettes rieuses au loin.

L’Aigrette garzette qui aime se montrer aux abords de ce pont était fidèle au rendez-vous, pattes noires et doigts jaunes très visibles.

Au pied des immeubles tout proches, dans les petits bosquets une trentaine de Moineaux tentaient de picorer tranquillement. C’était sans compter sur les chiens en promenade et les chats du quartier. Moineaux friquets se mêlaient aux Moineaux domestiques ou vice et versa.

Evidemment les Pigeons ramiers, Pies bavardes, Tourterelles turques  et Mésanges charbonnières étaient aussi présentes.

Sur le Lez, les « coin coin » des Canards colverts et hybrides (« casseroles ») se faisaient entendre, ainsi que les chants ou cris énergiques des Bergeronnettes grises.

Plus loin et à plusieurs reprises nous avons pu observer la Bergeronnette des ruisseaux : dos et tête gris, croupion et bas ventre jaune, gorge blanche, poitrine jaune très clair, sourcil blanc.

Elle trottinait activement.

Les Pouillots véloces étaient difficiles à voir. Véloces, oui, ils bougent tout le temps. Quelques Rouges-gorges, Rouges Queue noirs, fréquentent aussi la ripisylve.

Le Martin pêcheur nous a ravis par quelques allers retours, se perchant même non loin de nous.

Le Héron cendré habitué à l’endroit était bien tranquillement perché sur une pierre.

Une grosse tortue inquiétante se prélassait au soleil (malheureusement, c’était certainement une dite de Floride).

Peu d’observations au Parc Charpak car le dimanche c’est aussi le jour des joggeurs et promeneurs.

Il était déjà tard lorsque nous sommes arrivés aux jardins de la Lironde, Lironde affluent du Lez.

Plus de 10 ans en arrière, des panneaux avaient été installés par la mairie avec l’aide de la LPO. Ils aident à la reconnaissance des oiseaux, mais ont un peu vieilli. Oiseaux point vus, quelques cris de Buse variable, Geai des chênes, Pic (lequel ?), Mésange, et Fauvette.

Et voilà, nous avons pu nous balader à Montpellier, malgré ces immeubles qui poussent à l’allure grand V. C’était agréable de voir la ville sous un autre angle que celui de l’asphalte et du béton. Mais bien sûr rien ne vaut les étendues naturelles.

Martine

*Georges Charpak 1924/2010. Physicien franco-Polonais a vécu à Montpellier pendant sa jeunesse. Résistant. Déporté en 1944. Grâce à lui, à ses collègues et au soutien de l’académie des sciences, l’enseignement des sciences à l’école primaire a pu être rénové. Prix Nobel de Physique en 1992 et militant de l’énergie nucléaire civile, il s'est élevé, en août 2009, contre le coût de la construction du réacteur nucléaire expérimental français Iter.

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