Balade au bord de la Mosson

Balade au bord de la Mosson

Espèces vues ou entendues

 Bergeronnette des ruisseaux, Bergeronnette grise, Bouscarle de Cetti, Chardonneret élégant, Faucon crécerelle, Fauvette mélanocéphale, Geai des chênes, Grimpereau des jardins, Héron cendré, Linotte mélodieuse, Martin pêcheur, Merle noir, Mésange bleue, Mésange charbonnière, Pinson des arbres, Roitelet triple bandeau, Rouge gorge familier, Rouge queue noir, Troglodyte mignon.

Balade à la source de l’Avy au bord de la Mosson

Si l’hiver est peu propice à l’écoute des chants, il est par contre l’occasion d’entendre de nombreux cris. Ainsi, en ce début de balade au bord de la ripisylve, nous n’avons pas échappé aux cris brefs et secs du Rougegorge familier tandis qu’au dessus de nos têtes, une bande de Roitelets triple bandeau s’interpelaient à coup de cris fins et aigus. Deux Grimpereaux des jardins se répondaient. Nous pouvions ainsi comparer les cris des uns et des autres et constater que le cri du Grimpereau est plus fort et moins aigu que celui du Roitelet. Un Geai des chênes s’envole bruyamment, son cri rauque est reconnaissable entre tous.

Tandis qu’un Héron cendré survole la rivière où les pêcheurs viennent de lâcher des truites, le sifflement aigu et perçant du Martin pêcheur, qui accompagne ses déplacements, retentit sans que nous puissions surprendre l’éclair bleu de son plumage. Chemin faisant, les cris des Mésanges bleues et charbonnières s’entremêlent sans qu’il soit toujours facile de les distinguer les uns des autres. Par contre, ceux du Troglodyte mignon, courts, secs, rapides et saccadés facilitent plus aisément son identification.

Nous quittons la ripisylve et bifurquons vers un pré où pâture un cheval. Ce milieu ouvert est propice à l’observation de nombreux passereaux : des Rougequeues noirs se perchent sur les buissons épargnés par les chevaux. Une Bergeronnette grise sautille dans l’herbe. Une volée de Pinsons des arbres est perchée dans un arbre. L’oreille experte de Marc surprend le cri sec d’une Linotte mélodieuse puis repère celui métallique d’un Serin cini auquel se mêle bientôt celui d’un Chardonneret élégant. Dans un buisson voisin, la Fauvette mélanocéphale fait soudain entendre son cri caractéristique de crécelle. Comme le cri d’alarme du Merle noir que nous avons également entendu, celui de la Fauvette mélano permet d’identifier l’oiseau à coup sûr. Au loin, un Faucon crécerelle disparaît dans le ciel.

Tandis que nous rejoignons la ripisylve, l’invisible Bouscarle de Cetti nous gratifie de son cri ou demi-chant explosif, reconnaissable entre tous. La Bergeronnette des ruisseaux que nous apercevons au bord d’une petite cascade se laisse bien plus facilement admirer. La balade se termine : l’expérience de Marc nous a permis d’être attentifs à ce festival de cris auxquels nous sommes bien moins sensibles qu’aux chants parce qu’ils sont souvent difficiles à identifier. Pourtant, s’il est vrai que beaucoup d’entre eux se ressemblent, un certain nombre (Merle, Fauvette mélano, Bouscarle, Geai) sont néanmoins facilement reconnaissables. Pour les autres (Roitelet, Grimpereau, etc…), il ne reste plus qu’à multiplier les balades et à tendre l’oreille encore et encore ! Domnique

Partager
Share

Les commentaires sont clos.