Au bord de la piste suite
Les dimanches se suivent et ne se ressemblent pas, le nombre d'Outardes étant semble-t-il inversement proportionnel à celui des observateurs : le 30 février, 3 ornithos et 150 oiseaux ; une semaine après, 7 ornithos et seulement 17 Outardes dénombrées. Le gros de la troupe est-il caché dans un repli de terrain à l'abri d'un fort vent du nord ? Un tour complet du terrain d'aviation se solde par un échec. D'autres comptages dans les semaines à venir seront nécessaires pour connaître les fluctuations de cette population d'hivernants.
Vers 17h45 un groupe d'ovni (oiseau volant non identifiés) est signalé au loin. Les gros oiseaux, volant en désordre, semblent se diriger vers nous, mais, arrivés à hauteur de la tour de contrôle, changent de cap, perdent de l'altitude et disparaissant derrière des tamaris. Ils se sont certainement posés à proximité des salins ou de l'étang du Maire. Ce n'était pas des Outardes mais des Cigognes Blanches au nombre de 70 environ. Belle observation tout de même.
Un magnifique rapace gris, au bout des ailes noires, évolue gracieusement au dessus de la prairie, longeant une piste secondaire. Il disparait parfois, ayant certainement plongé sur une possible proie. Mais il restera bredouille toute la durée de notre observation. Notre Busard Saint-Martin n'est pas le bienvenu pour le Faucon Crécerelle local qui lui cherche querelle, l'houspille jusqu'à ce que l'intrus prenne le large avant de poursuivre sa recherche de nourriture pendant que le Crécerelle s'élève et vole en saint esprit. À chacun sa méthode de chasse...
18h15 : il fait vraiment trop froid et nous décidons de rentrer car nous ne pensons pas en voir plus pour aujourd'hui.