Les aléas climatiques : un danger pour les structures de l’unité de soins

Vous en avez entendu parler aux informations ou avez été témoins de ce phénomène : une petite tempête de neige s’est abattue sur notre belle région mercredi 28 février. Ce manteau blanc, bien que magnifique, représente un véritable danger pour nos volières et nos pensionnaires !
Mardi, alors que les températures avoisinaient les – 7°C, nous nous sommes retrouvés sans eau toute la matinée et avons dû faire preuve d’ingéniosité pour éviter que cela ne se reproduise le lendemain – loin d’imaginer que la situation empirerait – : arrosoirs, pichets d’eau, bassines, seaux ont été réquisitionnés, remplis d’eau dès que nos canalisations nous l'ont permis et disposés sagement dans nos bureaux. L’eau nous est effectivement indispensable pour le nettoyage des volières et des enclos, pour la vaisselle et pour remplir les gamelles d’eau mises à la disposition des pensionnaires.
Le lendemain, toutefois, nous avons dû faire face à un problème autrement plus dangereux : la neige ! Nos volières ne sont pas conçues pour supporter son poids et nous avons dû, durant plus de la moitié de la journée, déneiger les brises-vues des volières à l’aide d’un balai et d’une grande épuisette et mettre au chaud les plus faibles de nos pensionnaires. En sous effectif, nous avons dû faire appel à Pierre, service civique non rattaché à l’unité de soins, afin de porter main forte à Maëlle, tandis que le reste de l’équipe s’activait auprès des pensionnaires (nettoyage des enclos, préparation des repas, pesée, soins…). 
Toutes les heures, nous vérifions les pronostics météo avec anxiété. En fin de journée, alors que le doute subsistait quant à de nouvelles chutes de neige, une équipe de 4 personnes a décidé de dormir sur place. Cela a été une excellente idée ! De 21h30 à 23h, un premier déneigement a été nécessaire. Les flocons continuant de virevolter dans le vent, des quarts ont été distribués : chaque heure, une personne allait donc faire le tour des volières. La pluie a succédé à la neige, alourdissant celle qui s’était amoncelée sur les brises-vues et les obligeant à intervenir de nouveau à 4h30 du matin. La neige, gorgée d’eau, leur a cette fois-ci demandé beaucoup plus d’énergie. De plus, de nombreux convalescents, qui avaient très bien supporté la journée, ont dû être installés dans les salles de soins et placés sur tapis chauffant, apeurés par toute cette agitation et frigorifiés. L’aube se levait et ils n’avaient toujours pas terminé ! Finalement, vers 8h du matin, ils ont enfin pu retirer leur combinaison improvisée et se réchauffer avec une tasse de thé. La relève était là, avec des croissants et des chocolatines pour les récompenser de ce dur labeur !
La perte de ces volières aurait été dramatique pour l’unité de soins. 40.000 € ont été investis dans ce projet et un an de travail a été nécessaire pour les monter. Nous leur devons donc une fière chandelle ! Merci à nos quatre secouristes de l’extrême !
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