Chants d’oiseaux, Lac du Crès, Bord du Salaison

Chants d’oiseaux, Lac du Crès, Bord du Salaison

 Espèces vues/entendues : Mésange charbonnière, Mésange bleue, Mésange à longue queue, Mésange huppée, Fauvette mélanocéphale, Fauvette à tête noire, Bergeronnette grise, Bruant zizi, Chardonneret élégant, Grimpereau des jardins, Moineau domestique, Pie bavarde, Pouillot véloce, Roitelet triple bandeau, Serin cini, Tourterelle turque, Verdier d'Europe.

Nous avions rendez-vous ce dimanche 22 mars 2015 pour la 1ère des 4 sorties mensuelles sur la reconnaissance des chants d’oiseaux. Nous nous sommes retrouvés à 13 au lac du Crès, pour une exploration autour du lac puis de la ripisylve du Salaison.

 Le lac du Crès occupe le site d’une ancienne carrière qui fût exploitée de 1968 à 1993. Le surcreusement de la carrière a provoqué le percement d’une veine de la nappe phréatique et donné naissance au lac qui a été aménagé depuis en espace de détente.

Sur le sentier qui surplomble le lac, nous avons été accueillis par le babil léger des Chardonnerets et par les Mésanges charbonnières dont le timbre métallique du chant fait penser à une lime, ce qui lui vaut le surnom de « Serrurier ». Cet espace dégagé convient bien au Bruant zizi. Son trille rapide et monotone (zi zi zi zi zi zi zi ) est à l’origine de son nom. Ne tenant pas en place, le Pouillot véloce, faisait entendre son chant modeste : une succession monotone de 2 à 3 notes rapides : tsip tsap tsip tsap…, facile à identifier et à retenir.

En poursuivant notre chemin autour du lac, accompagnés par le chant métallique du Serin cini, nous avons entendu plusieurs fois les cris d’alarme durs et rauques de la Fauvette mélanocéphale ainsi que son cri de contact moins rêche. Les cris en crécelle de cette fauvette méditerranéenne sont un bon critère d’identification.

Avant de quitter les bords du lac, tandis que nous cherchions à apercevoir le minuscule Roitelet triple bandeau dont nous entendions les cris aigus, une Mésange huppée inattendue s’est invitée dans nos jumelles.

En bordure du parking, nous avons ensuite rejoint le Salaison, en aval de son cours. Cette petite rivière prend sa source à Guzargues et se jette, une vingtaine de km plus loin, dans l’étang de l’Or. Dans la ripisylve, plusieurs Grimpereaux des jardins ont fait entendre leur chant stéréotypé et leurs cris, dans le même timbre que le chant. D’après Marc, on entendrait de plus en plus cette espèce. Est-ce le signe qu’elle se porte bien ? Les Mésanges à longue queue avec leurs petits cris incessants étaient elles aussi au rendez-vous ainsi que la Fauvette à tête noire qui entonnait des débuts de chant.

Les pépiements des Moineaux et le chant du Verdier fait de roulades mais aussi d’un curieux son nasillard : dziiiuu, signaient la présence humaine dans les lotissements qui bordent la ripisylve.

Il manquait à ce rendez-vous de révision des chants des oiseaux familiers des zones urbaines ou périurbaines, le Pinson et le Rougegorge. Migrateur partiel, les Rougegorges qui ont hiverné dans le Sud sont-ils repartis vers le Nord et ceux qui reviennent du Sud pas encore arrivés ? La Bouscarle de Cetti, hôte familière des ripisylves, ne nous aura pas non plus gratifié de son chant explosif.

Pour la 2ème sortie, dimanche 12 avril, nous irons à l’écoute d’oiseaux plus ruraux, alouettes et fauvettes, du côté du Coulazou, vers St Paul et Valmalle. A très bientôt pour une nouvelle balade, toutes oreilles dehors ! Dominique

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