Priorité du centre de sauvegarde
L'objectif premier de l'unité de soins consiste à soigner la faune sauvage en détresse dans le but de les relâcher dans la nature sans dépendance à l'Homme.
Un volet législation omniprésent
Une grande partie des espèces accueillies par le centre de sauvegarde sont protégées par l'article L411-1 du Livre IV "Faune et Flore" du Code de l'environnement consolidé le 17 Mai 2010. Ainsi "la destruction ou l'enlèvement des oeufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d'animaux de ces espèces ou qu'ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat" sont interdits. Ces espèces animales font partie d'un patrimoine commun que chacun doit protéger. Aller à l'encontre de ces interdictions peut valoir de lourdes sanctions allant jusqu'à 1 an d’emprisonnement et 15.000 € d'amende (Article L415-3).
Les centres de sauvegarde viennent en aide à cette faune sauvage en détresse. Ces établissements sont réglementés par l'arrêté du 11 Septembre 1992 afin "d'héberger, soigner et entretenir les animaux de la faune sauvage momentanément incapables de pourvoir à leur survie dans le milieu naturel". Le centre de sauvegarde doit alors attester de la provenance et du devenir de chaque animal accueilli auprès d'organismes de contrôle comme l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), les services vétérinaires, l'ONF (Office National des Forêts) et la gendarmerie.
Ainsi le centre de sauvegarde doit tenir à jour un registre officiel d'entrée (base de données informatique et papier).
Bien que le transport d'espèce sauvage soit strictement interdit, un particulier peut conduire l'animal au centre de sauvegarde s'il nous a préalablement averti. Concernant l'ouverture de l'établissement, l'arrêté du 11 Septembre 1992 interdit la visite par le public.
Les coresponsables du l'unité de soin sont toutes deux détentrices du certificat de capacité délivré par la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) justifiant de leurs connaissances et leur expérience (2 ans d'expérience demandés pour la faune sauvage). Ce document acquis garantit le bien-être des animaux captifs et la sécurité des personnes.
Plaquette de présentation du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Villeveyrac
Présentation de la structure
- 1 infirmerie
- 1 infirmerie/ nurserie
- 1 cuisine
- 1 salle d'auscultation
- 1 local technique
Les volières et box de réhabilitation
Les infrastructures dédiées aux oiseaux :
- 4 grandes volières de rééducation
- 10 volières intermédiaires
- 1 volière et 10 taquets pour passereaux
- 2 taquets pour rapaces nocturnes
- 2 volières pour oiseaux d'eau
- 1 piscine pour oiseaux pélagiques (projet 2016)
Les infrastructures dédiées aux petits mammifères :
- 3 grands box à hérissons
- 1 box à écureuils et mustélidés
- 1 box spécial petits carnivores
- 1 volière à chiroptères (projet 2016)
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