Des oiseaux protégés encore victimes de tirs dans l’Hérault
La LPO gère au sein du Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Villeveyrac un services médiation et une unité de soins. Les bénévoles et salariés de l’association ont contribué à traiter en 2018 par téléphone plus de 4000 cas de problématiques de cohabitations et pris en charge 2970 animaux de 143 espèces différentes.
Parmi les causes d’accueils d’animaux sauvages en détresse dans ces structures : les jeunes tombés des nids, les collisions avec les bâtiments ou les véhicules et le braconnage, qui, en 2018, a fait 43 victimes (plombs de chasse identifiés par radiographie dans le corps des oiseaux).
L’année 2019 est ainsi à nouveau une triste année pour la faune avec déjà plus de 16 cas de tirs sur des espèces protégées (Deux Milans royaux, Faucon pèlerin, Aigle botté, Autour des palombes, Buse variable, Épervier d’Europe, Goéland leucophée….).
La LPO rappelle que la destruction d’espèces protégées est passible de 2 ans de prison et de 150 000 euros d’amende et demande au public de transmettre tout cas de braconnage qu’il aurait pu détecter à son réseau Médiation Faune Sauvage.
La plus part des animaux braconnés n’étant malheureusement la plus part du temps pas identifiés par les services de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et l’impact du braconnage sur la faune de nos territoires est malheureusement sous-estimé et le nombre de condamnation est encore trop faible.
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