Commémoration guerre 1914/1918

Nous nous sommes retrouvés le 28 novembre 2014 dans le cadre de la « Journée Internationale pour la Prévention de l'Exploitation de l'Environnement en Temps de Guerre » et des commémorations de la guerre 14-18. Malgré le sale temps, nous étions 12.

Le temps d’une soirée, nous avons fait découvrir les observations ornithologiques de Jacques Delamain, durant cette période. Ses observations n’indiquent que peu de détails sur la guerre.

René a fait un énorme travail de recherche 14/18, tant sur le plan de l'histoire, que des photos de l'époque. Sur un bruit de fond de guerre, de chants d'oiseaux, il a mêlé nos lectures, à des photos d'oiseaux et de combats et combattants. Il a ainsi mêlé beauté des oiseaux et de leurs chants et horreur de la guerre.

Il a aussi utilisé des chansons plus contemporaines pour lesquelles il a demandé un accord. Le montage lui a pris un mois de son temps. Il est dédié à son grand-père qu’il n’a pas connu.

Références aux chansons:

http://www.tichot.com/ François Guernier

http://www.cecile-veyrat.fr/

Jean Ferrat

Paul Dalbret

Raymond Lefèbvre

La dernière chanson a été enregistrée par René en public lors des journées du patrimoine à Beaucaire.

Référence du livre « Pourquoi les oiseaux chantent/Journal de guerre d’un ornithologue »

 Voici ce que les frères Tharaud écrivaient à Jacques Delamain après la guerre :

«  …C’est vrai que depuis longtemps déjà je vous ai vivement poussé à écrire, pour mon plaisir, et celui de tous ceux qui vont liront, les admirables choses que vous me racontiez des oiseaux, en des lieux et des circonstances où, j’imagine, nous n’étions pas beaucoup à nous intéresser à ce monde aérien. Depuis août 1914 jusqu’en mai 1917, nous avons suivi la fortune du même régiment. En Flandre, en Soissonnais, en Champagne, dans la monotonie de ces heures interminables, si petites aujourd’hui au fond du temps, je vous revois me faisant la conduite, la tête découverte contre toute ordonnance, en vrai campagnard que vous êtes, et portant en bandoulière la jumelle qui ne vous quittait jamais, non pour guetter les allemands mais pour aller chercher l’oiseau de la saison dans le feuillage du printemps ou sur la branche sèche de l’hiver. Vous m’en faisiez, comme un conte, l’histoire aventureuse. Il arrivait toujours de quelques pays imprévu, du Groenland ou de l’Afrique équatoriale, de l’Amérique ou des Indes, le petit paquet de plumes que vous me désigniez du doigt. Et l’on s’étonnait de penser qu’il avait fait un aussi long voyage pour venir justement dans un endroit si peu hospitalier, où personne, à part lui ne se trouvait pour son plaisir…A travers vos récits, toutes ces vies ailées si remplies de merveilles, entraînaient l’imagination en des contrées voisines de celles de la fable et de la mythologie. Nous nous y évadions d’autant plus volontiers que ce peuple libre et rapide était vraiment celui auquel, à cette minute, on eût souhaité le plus ressembler… » Martine

 

 

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